Robot humoristique
L’idée de concevoir un robot humoristique qui serait doté d’une faculté d'humour ne constitue pas une nouveauté. Cela remonte même à plusieurs décennies en arrière. Ce concept trouve d’ailleurs un écho fréquent dans la littérature de science-fiction. Elle s'illustre par divers personnages emblématiques tels que TARS dans Interstellar, Marvin de Douglas Adams, ou encore le superordinateur Mike dans Révolte sur la lune écrit par Robert Heinlein. Ce dernier acquiert ainsi le sens de l’humour à travers un processus d’essais et d’erreurs.
Répliques drôles
L’androïde AVA dans Ex Machina exploite quant à elle son observation du comportement humain. Enfin, la série animée Futurama offre une gamme étendue de robots dotés d’un sens de l’humour. On compte aussi parmi eux Bender, Hedonismbot, et Humorbot 5.0. Même le robot Terminator offre quelques répliques humoristiques dans le film Terminator 2.
Fascination pour le Robot humoristique
La fascination pour les robots dotés d’un sens de l’humour remonte à si loin dans le temps qu’il n’est pas surprenant que cette obsession ait imprégné les chercheurs en intelligence artificielle. Certains spécialistes vont jusqu’à considérer que l’humour représente l’apogée de l’IA. En réalité, cela exige des capacités cognitives sophistiquées. Celles-ci incluent la conscience de soi, l’empathie, la spontanéité, et la maîtrise des subtilités du langage.
Défi de taille
Le principal défi réside précisément ici. Julia Taylor, professeur à Purdue Polytechnic ((Purdue) et experte en humour informatique, souligne que tous ces traits semblent propres à l’humanité. Ils sont donc extrêmement complexes à transposer sur un ordinateur. La tâche de conférer un sens de l’humour authentique à une machine demeure donc un défi de taille pour les chercheurs en intelligence artificielle.
Conclusion
L’idée de créer des robots capables d’appréhender et de produire de l’humour n’est pas nouvelle. C'est ancré dans l’imaginaire depuis des décennies à travers la science-fiction. Certains considèrent l’humour comme le summum de l’intelligence artificielle en raison des compétences cognitives sophistiquées. Néanmoins la réalisation de cette ambition reste un objectif complexe pour les chercheurs. Ceux-ci sont toujours confrontés aux défis techniques inhérents à la transposition de traits humains sur des machines.